Mes prestations

• Politique culturelle ; politique culturelle suisse

Contenus : Mes cours abordent la politique culturelle dans une perspective appliquée :  Comment fonctionne la politique culturelle en Suisse ? Comment s’articulent les relations entre les niveaux fédéral, cantonal et communal ? Quels sont les principaux outils de collaboration entre les niveaux ? Plus récemment : qu’est-ce que le COVID a changé ou révélé dans ce domaine  ?

Méthodes: je privilégie des cours fondés sur une approche interactive : enseignements et exercices pratiques, fondés sur l’expérience des apprenants, permettent d’apporter des connaissances concrètes et vérifiées.

• Nouveaux modèles d’affaires dans le domaine de l’art et de la culture

Contenus : Depuis 2018 – bien avant le COVID – je me suis intéressée à l’interaction entre les nouveaux modèles d’affaires émergents dans le domaine des start-up et leur transfert possible dans le secteur de la culture. En effet, au vu des mutations sociétales en cours, il me semblait inévitable de questionner nos structures actuelles. Le COVID-19 a confirmé mon intuition, et les « projets de transformations » financés conjointement par la Confédération et les cantons visent précisément à transformer les modèles d’affaires actuels, voire à développer de nouveaux publics. L’enseignement consiste à comprendre le contexte sociétal actuel et à voir comment déployer des modèles d’affaires en résonance avec les questions actuelles.

Méthode : Les apprenants.tes sont amené.e.s à développer concrètement à travers différents exercices leurs modèles d’affaire possible. Une approche fondée sur la prise de distance (autres points de vues) et le décentrement permettent d’appréhender sa propre réalité avec un regard nouveau.

Vous trouverez sous « publications » mes travaux sur le sujet.

D’importants changements de paradigmes affectent aujourd’hui le secteur culturel: la stagnation des fonds publics, les mutations socio-politiques en cours et la digitalisation nous amènent à réexaminer le fonctionnement et la mission des organisations culturelles. Comment peuvent-elles contribuer à optimiser leurs propres ressources? Comment vont-elles se positionner face à des exigences toujours plus complexes de la part des collectivités publiques et des partenaires, notamment dans le développement des publics et de la participation culturelle? Comment peuvent-elles réorganiser leur modèle d’affaire de manière à répondre avec pertinence aux nouveaux défis sociétaux? De nombreux modèles d’affaires peuvent inspirer les organisations culturelles…

Définir une stratégie, c’est concevoir une vision, vérifier et confirmer la mission de votre organisation, et décliner des objectifs et un un plan d’action, fondé sur vos valeurs artistiques et culturelles.

Une stratégie claire est un instrument de travail indispensable: au sein de votre organisation, il clarifie votre ambition à long terme et  vous permet d’affecter vos ressources de manière transparente. A l’externe, la stratégie témoigne de votre ambition et facilite la communication avec vos différentes parties prenantes (artistes, publics, collectivités publiques, mécènes, sponsors, etc.)

Méthode utilisée:

• identification de la situation actuelle;
• forces et faiblesses, risques et opportunités > comment transformer les risques et faiblesses en opportunités et forces, ou du moins les réduire ;
• analyse du contexte et notamment des intrants : quels facteurs sociétaux influenceront le secteur dans les prochaines années ? Comment anticiper ces changements ? Comment évoluera le contexte régional ou national ? Concurrence ? Coopération ? Mutualisation ?
• design d’axes stratégiques en adéquation avec la situation.

L’ensemble du processus est mené en collaboration avec vos équipes, d’une manière collaborative, pour assurer adhésion  optimale du projet.

Les politiques culturelles permettent de déployer une dynamique culturelle sur un territoire donné. Malgré le fait que la culture se développe sur la base d’initiatives privées en Suisse, les collectivités publiques ont pour mission de décrire des objectifs et les effets et impacts attendus sur la base d’indicateurs transparents et mesurables. Nous travaillons habituellement de la manière suivante:

• identification de l’offre culturelle;
• analyse selon différents critères (offre culturelle, mode de production, discipline artistique, gratuité, rayonnement, calendrier annuel de l’offre culturelle, coûts, médiation culturelle, critères socio-professionnels, etc.);
• identification des forces et des faiblesses, risques et opportunités ;
• identification des facteurs externes agissant ou allant agir sur l’offre culturelle;
• développement d’axes stratégiques en accord avec l’histoire, les potentialités et les changements futurs ;
• définition d’indicateurs et de valeurs cibles de manière à pouvoir évaluer la stratégie ;
• mode de publication et de communication de la politique culturelle

Processus de conception de politique culturelle 2.2020

L’évaluation des politiques culturelles dans leur globalité ou d’une politique sectorielle devrait faire partie d’un processus de qualité régulier institué par les bailleurs de fonds, qu’ils soient privés (fondations) ou publics. En effet, l’évaluation régulière des politiques culturelles est une excellente opportunité de:

• cultiver un dialogue constructif entre les bénéficiaires des fonds et les bailleurs de fonds;
• vérifier l’efficacité des instruments de soutien mis en place;
• analyser l’efficience des fonds publics alloués;
• contrôler leurs effets et leurs impacts.

Après avoir réalisé de nombreux mandats plutôt selon le modèle traditionnel (analyse de la situation, entretiens empiriques, puis rédaction de recommandations) je préfère depuis quelques années accompagner les organisations dans un processus collaboratif, fondé sur l’intelligence collective des équipes : la facilitation. Elle permet de répondre à des problèmes complexes, de définir des stratégies ou simplement de fixer des objectifs en faisant appel à l’intelligence collective des équipes. Quel avantage ? La facilitation offre la possiblité aux équipes mêmes de trouver la solution qui leur convient, et non d’imposer « top down » une solution, souvent prise uniquement par l’équipe dirigeante. La facilitation permet d’impliquer tout le monde, de dynamiser l’esprit d’équipe et de leur permettre de décider collectivement de leur avenir et de leurs projets.